
Nous sommes à la croisée des chemins pour prendre des décisions cruciales afin de changer notre avenir climatique, aujourd’hui marqué par une multiplication des catastrophes liées à l’augmentation du CO₂ dans l’atmosphère. Les conséquences sont désastreuses et le danger pour l’humanité est bien réel.
Selon les experts, renoncer à l’utilisation des énergies fossiles est l’un des leviers les plus efficaces dont nous disposons actuellement. Grâce aux progrès technologiques, nous avons aujourd’hui davantage d’alternatives et une meilleure compréhension des enjeux climatiques. Le développement des énergies renouvelables, associé à un mot clé essentiel – la sobriété –, doit être au cœur de nos stratégies.
Cependant, comme à chaque conférence des Nations unies sur le climat (COP), les avancées restent timides, tandis que les menaces pesant sur la vie humaine s’intensifient. Les indicateurs sont nombreux et alarmants.
La COP 30, qui se tiendra à Belém, au Brésil, sera confrontée à de nouveaux défis majeurs. Il sera impératif de proposer des mécanismes innovants et des alternatives adaptées afin de relever ces défis grandissants. Si nous ne faisons pas preuve d’ingéniosité, les outils actuels pourraient s’avérer insuffisants face à l’ampleur du problème.
Face à un contexte géopolitique de plus en plus tendu et à des relations internationales crispées, les accords bilatéraux entre États deviennent quasi impossibles. Or, ces ententes sont un préalable essentiel pour que les nations s’engagent à réduire leur empreinte carbone, notamment la Chine et les États-Unis, qui demeurent les plus grands émetteurs de CO₂ au monde.
Cependant, dans ce contexte où les décisions ne dépendent pas uniquement de la volonté de chaque pays, l’action individuelle prend toute son importance. Chaque citoyen a un rôle à jouer et une responsabilité à assumer dans la transition écologique.